La Boîte à joujoux

La Boîte à joujoux

L'HISTOIRE

Deux jouets, un soldat et un polichinelle, tous deux amoureux de la même poupée, se déclarent une redoutable guerre de petits pois. Fuyant le polichinelle trop jaloux, le soldat et la poupée vont traverser des contrées imaginaires, aux couleurs étranges, peuplées de personnages insolites.
Petits et grands y trouveront leur compte... et leur conte.

LE SPECTACLE

Notre version de La Boîte à joujoux mêle musique, danse, théâtre masqué (en parole) et jeu de marionnette (poupée de chiffon).

La scénographie inclut une série d’accessoires en bois colorés, une malle astucieuse qui se transforme et un drap géant accueillant des effets de projections vidéo.


Spectacle musical, théâtral et chorégraphique

Musique de Claude Debussy

 

Texte : Alexandre Martin-Varroy
 

 

Piano : Catherine Imbert
Le Soldat :
Afshin Ghaffarian
Polichinelle :
Alexandre Martin-Varroy

 

Mise en scène :

Alexandre Martin-Varroy,
assisté de
Claire Faurot

 

Chorégraphies : Afshin Ghaffarian

Décors : Guy Martin
Costumes :
Antonin Boyot

Masque : Etienne Champion
Lumières :
Mariam Rency


Biographies

La pianiste

Catherine Imbert débute le piano au conservatoire de La Rochelle avec Françoise Foray puis poursuit ses études à l’Ecole Normale de Musique de Paris auprès d’Edson Elias. Elle intègre ensuite le Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison dans la classe de Denis Pascal, où elle obtient ses premiers prix de piano et de musique de chambre. Elle se perfectionne avec Aleksandar Madzar au Köninklijk Conservatorium de Bruxelles d’où elle sort diplômée d’un master de piano avec félicitations.


Parallèlement, Catherine poursuit sa formation de chambriste avec Pascal Moragues, au CRR de Rueil-Malmaison, au Conservatoire Municipal du Centre de Paris avec Marie-Paule Milone, et au sein de la classe du Quatuor Ysaye au CRR de Paris en formation sonate avec la violoniste Laure Franz. Actuellement au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en département de pédagogie, et titulaire du DE Piano, Catherine Imbert enseigne au CRC du Vésinet et au CRR de Rueil‐Malmaison.


Catherine se produit dans différentes formations en France et en Europe: en soliste avec orchestre (concertos de Mozart et Chopin), en récitals solo (Paris, St Sever de Rustan...), en sonate avec les violonistes Laure Franz et Simon Milone (Paris, Metz, St Germain...). Elle est invitée en tant que piano d’orchestre aux festivals Tons Voisins à Albi et aux Rencontres musicales de Calenzana en Corse. Elle fait partie également de l’ensemble Artis, groupe à géométrie variable (quatuor à cordes, clarinette et piano) que l’on retrouve à Paris et en régions.

Polichinelle

Au théâtre, Alexandre Martin-Varroy se forme au CNR de Toulouse, à l’école des Baladins en Agenais puis à l’École Claude Mathieu à Paris. En stage, il rencontre et travaille avec Jean-René Lemoine, Laurent Gutmann, Julie Brochen, Michel Fau, Philippe Calvario, Patricia Sterlin, etc.


En chant, il intègre le CNR d’Aubervilliers puis le CRD de Pantin où il obtient son DEM (diplôme national d’études musicales) en tant que Baryton. Depuis cinq ans, il reçoit les conseils de Nicolas Domingues, son professeur.


Récemment, il se perfectionne en musique ancienne en participant à l’Académie du Périgord Noir, sous la direction d’Inaki Encina Oyon.


Aujourd’hui, Alexandre Martin-Varroy voyage entre théâtre, opéra et théâtre musical, heureux de pouvoir marier ses deux passions : le théâtre et le chant.


En tant qu’acteur-chanteur on a pu le voir jouer et chanter dans Lost in the stars de Kurt Weill à l’opéra de Massy, Gariné de Dikran Tchouhadjian à l’Odéon de Marseille, Yes ! de Maurice Yvain au Café de la Danse et dans Gosse de riche, du même compositeur, au théâtre Trévise à Paris avec la compagnie Les Frivolités Parisiennes. Avec le pianiste Emmanuel Christien, il crée le récital théâtralisé À Dulcinée sur le mythe de Don Quichotte. Avec l’accordéoniste Félicien Brut, Il monte actuellement le récital théâtralisé Shakespeare In Song qui sera bientôt mis en scène par William Mesguich. Enfin, il est  auteur et interprète du spectacle Ce soir, il pleuvra des étoiles, florilège de textes et chansons sur la Grande Guerre joué plus de 300 fois dans toute la France.


En tant qu’acteur, il débute au Théâtre National de Toulouse dans le rôle d’Aliocha (Karamazov, adapté et mis en scène par Didier Carette). Depuis, il joue Dante, Shakespeare, Molière, Racine, Corneille, Beaumarchais, Tchekhov, Claudel, Courteline, Feydeau, Aristide Bruant,  Brecht, Geneviève Brisac, Daniel Danis, Jean-Luc Lagarce, etc.


Il se passionne également pour le clown et le masque, épaulé par Mario Gonzalez et Christophe Patty.


Il interprète notamment le rôle de Dorian Gray d’Oscar Wilde mis en scène par Stéphane Battle ; Mozart, dans le spectacle Mozart 1789 mis en scène par Manon Montel au théâtre La Pépinière à Paris. Il vient de se produire au festival d’Avignon dans Swing Heil, seul en scène, succès off 2016 au Petit Louvre.


Metteur en scène, il monte entre autres Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, le ballet pour enfant "La Boîte à joujoux" de Claude Debussy Salle Gaveau, et dirige de nombreuses lectures combinant musique et littérature. Il est aussi pendant trois ans assistant artistique de Jean-François Zygel au Théâtre du Châtelet et sur France 2.


Passionné par la pédagogie, il anime plusieurs stages de théâtre et de chant.

Il enseigne actuellement au Studio de formation de Vitry sur Seine, dirigé par Florian Sitbon.

Le soldat

Afshin Ghaffarian est né à Mashhad (Iran) en 1986.


Très tôt attiré par la pratique artistique, En 1999, il commence une formation théâtrale au "Kanoun-e-Honâr-e-Saba" à Mashhad. Ensuite il choisit de se former au métier d’acteur et obtient un diplôme de cinéma en 2003. En 2004, il part pour Téhéran où il entre à l’Université. C’est en tant qu’élève acteur qu’il découvre la danse contemporaine. Passionné par cette discipline, il en acquiert les bases via internet, en visionnant les vidéos de chorégraphes (Pina Baush, Martha Graham, Merce Cunningham…).


En 2006, il fonde sa compagnie underground qui répétait dans la salle de prière d’une école. Il s’inspire du travail de Jerzy Grotowski dont il traduira les écrits de l’anglais au persan. En 2007, il présente "Médée", performance unique réalisée en plein désert devant un public choisi, loin des espaces conventionnels.


En mai 2009, "Strange but true", partition pour deux danseurs et un musicien, présentée comme du théâtre corporel, sera joué pendant un mois à Téhéran. Invité à se représenter dans un festival en Allemagne, Afshin quitte son pays pour présenter "Strange but true", première étape d’un voyage qui le conduira en France où il vit aujourd’hui.


Il travaille avec Sharokh Moshkin Ghalam, pensionnaire à la Comédie française, avant de rejoindre le Centre National de la Danse pour une résidence de recherche en 2010-2011.


Il a créé "La compagnie des Réformances" en 2010 afin de continuer à porter ses projets en France. Ses recherches portent sur la mémoire du corps et la question de la transmission. Le 23 octobre 2010, un an après son arrivée en France, il a présenté sa première création au CND "Le Cri Perçant".


De 2010 à 2011, il a participé à plusieurs festivals en proposant des performances dansées (Festival Passage de Témoins à Caen, Festival Extra 10 à Annecy, Festival Artdanthé à Paris, Festival Imaginez Maintenant à Paris, Festival Les temps d’arts à Lyon, Festival Jerk Off à Paris).


En 2011, il a interprété une chorégraphie de Thomas Lebrun "Eh bien je m’en irai loin" dans le cadre du dispositif départemental de Seine-Saint-Denis « In Situ » (artistes en résidence dans les collèges).


En 2012, il crée des performances inédites pour le festival des Manifestations Utopiques Ephémères de Saint-Denis, pour le festival Iranian Arts Now à la Cité des Arts ainsi qu’une création lors des Rencontres musicales de Calenzana en Corse, sur la musique de "La Boîte à Joujoux" de Debussy.


En 2013, il a créé "Une Trop Bruyante Solitude", d’après le roman de Bohumil Hrabal et il a co-écrit son premier ouvrage intitulé "Café des Réformances" ; un travail d’écriture avec le sociologue Baptiste Pizzinat sur les relations entre l’Art et la Société.


En 2014, Afshin renonce à son statut de réfugié et décide de retourner en Iran, un voyage qui met fin à ses cinq années d’exil, même s'il vit toujours à Paris aujourd’hui.


En 2014-2015, il devient pendant un an éudiant en science politique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.


En 2016, il participe à un projet théâtral en Iran en tant que comédien.

Quelques témoignages

Je vous recommande chaleureusement d’aller voir La Boîte à joujoux : l’adaptation d’Alexandre Martin-Varroy est une merveille !


Jean-François Zygel

Pianiste et compositeur

Quel Bonheur ! Tout est beau, poétique, raffiné. C’est merveilleux de faire découvrir le théâtre aux enfants avec cette qualité ! Acteur, danseur, musicienne : soyez remerciés. Bravo.


Claude Mathieu

Directeur de l’école de théâtre professionnelle

Comme j'ai été heureuse de voir à Gaveau votre
Boîte à joujoux de Claude Debussy.

Quel joli spectacle, plein d'humour, de tendresse
et tellement bien joué tant par Catherine Imbert
qui est une pianiste remarquable, que par le jeu de Polichinelle et du danseur jouant le rôle du soldat, amoureux de cette adorable poupée de chiffon. Elle devient dans ses mains un véritable personnage. La mise en scène est remarquable par son rythme et sa légèreté. C'est un spectacle qui rend heureux les petits et les grands. J'étais avec ma petite fille de 5 ans. Elle a adoré tout autant que moi. Tous mes vœux pour ce spectacle !


Graciane Finzi

Compositeur, professeur au CNSMDP
(Conservatoire National Supérieur de Musique
et de Danse de Paris)

Bravo ! La difficulté vous réussit ! Polichinelle et son partenaire sont émouvants, la danse est parfaite et traduit très justement les atmosphères évoquées…


Bernard Borie

Ancien principal du collège Pierre de Fermat, Toulouse


 

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